Me VITALI est titulaire d’un diplôme en réparation du dommage corporel. Elle représente fréquemment les mineurs dans l’indemnisation de leurs préjudices.
Dans l’hypothèse classique, les parents s’occupent de la réparation juridique des dommages subis par le mineur.
Lorsque les parents sont défaillants à représenter les intérêts d’un enfant victime d’une infraction, un administrateur ad hoc est désigné (à Marseille, l’Avad).
Pour exemple, la spécificité relative aux mineurs victimes prend tout son sens dans les dossiers de bébés secoués. Les séquelles sont découvertes au fur et à mesure de la croissance de l’enfant ; De fait, plusieurs expertises doivent être organisées pour constater l’évolution du mineur. Des besoins particuliers sont identifiés (tierce personne, travailler l’autonomie du futur adulte, prise en charge sociale et institutionnelle, etc).
Dans l’hypothèse d’un enfant victime d’une infraction sexuelle, certains séquelles psychologiques peuvent apparaitre tardivement.
Dans de nombreux cas, l’Expert devra voir l’enfant à plusieurs reprises, selon les fréquences qu’il déterminera – notamment en fonction de la croissance et de la puberté de l’enfant. En effet, du fait de la croissance, la consolidation des blessures d’un enfant s’effectue de manière différente de celle d’un adulte.